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Quelques réponses - récurrentes - à différents courriels.

  1. Comment exploiter les fiches "oppositions"

  2. Nommer la lettre que l'on voit, produire le son

  3. Écrire en script

  4. Décomposer graphiquement des syllabes

  5. Quelle méthode, quelle progression dans l'apprentissage des lettres

  6. Syllabe = son ? combien de syllabes dans "confiture" ?

  7. Distinction "e ouvert / e fermé"

  8. Absence des sons "un" et "ui sur le site

  9. Méthode Borel Maisonny

  10. Droits d'utilisation des images proposées sur le site mise à jour 2008

  11. Problèmes d'impression de fichier Pdf avec Acrobat Reader

  12.  Reconnaissance d'un son sur fiche d'exercice ...

  13. Fabrication des "embrouillaminis" ou des lettres mêlées

  14. Contributions : comment mettre en ligne mes productions sur le site ?


1.Fiches oppositions

...Comment exploites-tu les fiches d'opposition avec les images, les étiquettes et les deux mots-repères. J'ai essayé de faire découper, trier, assembler, mais c'est un peu galère, alors comment fais-tu ?

En ce qui concerne les fiches "oppositions", il est vrai que chacune d'elles contient beaucoup de choses (beaucoup d'images, beaucoup de mots). Ceci va dans la logique "qui peut le plus peut le moins" : je dispose de beaucoup de "provisions" et je ne les utilise pas forcément toutes.
Remarque préliminaire
J'ai fait figurer les mots dans un double but. D'abord, pour me mettre d'accord avec les enseignants sur les mots à utiliser (certains dessins ne sont pas très évidents à nommer). Ensuite, pour éventuellement faire travailler certains élèves très à l'aise avec le tri demandé. Plutôt que d'avoir l'impression de perdre leur temps avec un exercice phonétique "trop facile", ils s'attellent à un travail de lecture plus ardu, donc plus intéressant (en début d'année, c'est passionnant de les voir travailler par prélèvements d'indices, par élimination...)
 
De manière générale, j'utilise ces fiches de la manière suivante :
 
1) Collectif : nous nommons chaque dessin. ( reprise d'un exercice type maternelle : nommer des dessins dans l'ordre de lecture, 1ère ligne de gauche à droite, puis 2ème ligne...)
 
2) Collectif : nous restituons les 2 sons "vedettes" de la fiche, en utilisant les cartes des mots-clés et des dessins-repères. ("f" de fille, "v" de vélo")
 
3) Collectif : nous constituons oralement une première collection en nous basant sur les dessins ( j'entends "f" dans fourmi, feuille, four, fourchette...éléphant= + difficile car le son n'est pas au début...)
 
4) Individuel : (au moins) 3 façons de procéder.
- le plus rapide = montrer . Un élève travaille avec le maître : il nomme un dessin, puis il montre la carte-repère. (rapport duel avec ses avantages et ses inconvénients)
- rapide = coloriage .On attribue une couleur au son "f" (jaune). On entoure en jaune tous les dessins de la famille "f".
- plus élaboré = découpage, collage. On colle en haut d'une page le dessin-témoin, puis on regroupe en dessous tous les dessins de la même famille.
Il est évident que cet exercice individuel se fait en parlant, puisque chaque enfant doit "entendre" ce qu'il prononce.
Au fait, comment formuler la consigne ?
- est-ce que tu prononces "f" quand tu dis "feuille" ?
- est-ce que tu entends "f" quand tu dis "feuille" ?
Dans cette activité individuelle de tri, on se focalise sur un son et on cherche à constituer une collection de mots pour ce son. Ainsi, les dessins qui ne correspondent pas sont rangés dans la 2ème famille. Implicitement, cette deuxième famille se constitue toute seule.
 
5) Au cours d'une étape ultérieure ( à l'occasion de la vérification en présence de l'adulte), il sera facile de repérer les mots mal rangés : j'entends "v" dans "voiture", "vache", "vague", "vour"...ah non, "four" avec  "f" de "fille"...
 
Que font les élèves qui travaillent avec les mots ?
-ils associent chaque mot avec une  image (ici, il ne s'agit plus du tout d'un travail d'opposition phonétique, mais de lecture avec accès au sens)
>mot "vague" et dessin "vague" entourés d'une même couleur, puis on change de mot et de couleur)
>collage de l'image, collage de l'étiquette-mot, pourquoi pas écriture de ce mot si cela est possible
...
Le matériel présent sur chaque fiche peut donner lieu à des exploitations variées.
N'essaie pas de tout faire systématiquement, tu serais déçue des résultats, les enfants seraient "gavés" et découragés.

2.Nommer une lettre, produire le son

... comment faites-vous (par exemple pour le a ) pour qu'il n'y ait pas de problème entre la lettre que l'on voit et le son que l'on entend?

Les élèves de maternelle savent nommer les lettres de l'alphabet, le plus souvent grâce à leurs parents qui leurs fournissent ce type de renseignement.
En soi, nommer une lettre n'apporte pas une aide pour la lecture, mais pour l'écriture, quand l'adulte épelle un mot. Les élèves de maternelle sont-ils amenés à écrire des mots sous dictée épelée ? A certains moments, peut-être.
 
Quant à la question du son que l'on entend, la clé du problème ( le déchiffrage) est là.
Connaître, reconnaître, isoler, produire, reproduire... un son ( voyelle ou consonne) ou une combinaison de sons (syllabe) sont les bases indispensables à un engagement aisé dans l'apprentissage du code écrit.
Les têtes pensantes parlent de "conscience phonologique".
Très souvent, en début de CP, les élèves ne sont pas capables de dire s'ils entendent le son "a" dans "pédalo". (C'est plus facile dans "avion", et plus difficile dans "moineau")
En fait, pour accéder à la solution de cet exemple,( oui, j'entends "a"), il faut que l'élève ait travaillé précédemment sur 3 axes :
- maîtrise du son voyelle, avec articulation, isolement, opposition du son "a" (avoir construit sa "carte d'identité" avec toutes sortes de référents propres à l'histoire de la classe)
- maîtrise des syllabes contenant "a" / fa ta la pa ma va da ...
- maîtrise des syllabes contenant "d" / di dou de don dé da ...
 
Dans ma classe de CP, j'aborde l'apprentissage du code avec un départ phonétique. On parle beaucoup, on écoute des histoires que je raconte... je transcris quelques mots parlés au tableau et on s'arrête sur le graphisme de certains d'entre eux.
Les leçons s'articulent autour d'un son, et au début de l'année, à chaque son étudié correspond un graphème simple. Je dis "a" et j'écris la lettre a.
Parallèlement, bien sûr, on s'aperçoit que très souvent cette lettre est "mariée" à une, voire deux autres( au,ain). Ainsi, quand une lettre est mariée, on ne l'entend plus (quelle sombre image du mariage est enseignée dans nos écoles ! )
Au fil de l'année, chaque son sera associé à un graphème simple, puis seront étudiés les graphèmes complexes (ph, ain). Chaque fois, ce sera l'occasion de faire des recoupements du type "je vois.. j'entends..", "jai déjà vu ce costume (graphème) dans tel mot". 
Cette approche et cette progression n'ont pour unique but que l'accès au déchiffrage du code.
L'accès au sens est aussi omniprésent, par le biais de jeux sur le sens, de mots ou phrases déformés, de recherches...

3.Écrire en script

... puis je par exemple faire repérer ou écrire des mots en script qui sont écrits en cursif au tableau?

A priori, les élèves apprennent à reconnaître (avec les yeux) le script (présent sur le livre, écrit sur le tableau) et s'entraînent à écrire le cursif (l'écriture attachée).
Lire l'écriture cursive au tableau est un très bon exercice de lecture pour des lecteurs confirmés (isoler chaque lettre est une prouesse).
A ma connaissance, écrire en script ne figure pas dans les programmes...
De toute façon, recopier un mot en cursive relève du graphisme (dessin d'enchaînements, respect des proportions...) et non de l'écriture.


4.Décomposer graphiquement des syllabes

... ils  ont opté pour une façon toute particulière de décomposer GRAPHIQUEMENT en syllabes : ils décomposent ballon en "ba" et "llon", poisson en "poi" et "sson" 
Faites-vous aussi ce choix de découpage graphique en syllabes ?


Je pense que la notion de syllabe orale est primordiale dans la prise de conscience phonologique qui amènera l'enfant à être capable de segmenter un mot entendu. Ce découpage auditif permettra ensuite la construction de mots "simples" (moto, lavabo...). Dès que l'on quitte cette série de mots, la correspondance graphique n'est pas valide. Je préfère alors aborder la difficulté sous l'angle "orthographe" et non "lecture". (comparaisons, tris...). Pour en revenir aux activités proposées chez "x" ou sur mon site, la tentation est grande de systématiser des séries d'exercices... au risque d'en faire beaucoup trop.


5.Méthode

... quelle est la méthode que vous utilisez ?


Je pioche dans les préparations et exercices présents sur le site, avec différents supports :
- textes de classe relatifs à un évènement commun
- écrits divers rencontrés au fil des jours
- albums de ma bibliothèque de classe, dont j'ai remanié le texte et copié les images, montés chaque année de manière différente (progressions différentes dans l'étude des sons et des mots-outils).
Les élèves ont un porte-vue dans lequel ils stockent ces différents documents.
Globalement, je conserve une progression proche de celle du site : départ phonétique avec les "lettres-sons" (je vois "v", je prononce [ v ], je fais le geste du [ v ] ) On étudie les lettres-sons voyelles, puis les lettres-sons "prolongeables" (ffff..., ssss...) puis les oppositions simples ( t/d ), puis les sons associés à des graphies plus complexes (gn), puis le côté orthographique est privilégié avec l'étude des différents graphèmes associés à un même son, les "maisons" (  o, au, eau ).
Dès le début d'année, on établit progressivement une liste de "mots-outils" que l'on doit savoir reconnaître globalement (comme des panneaux de signalisation rencontrés en bord de route).
Au fil des leçons de lecture, on stocke dans un cahier spécial les "tables de lecture" qui nous permet un entraînement  au déchiffrement systématique de syllabes, et/ou/puis de mots, et/ou/puis de phrases.

Je n'oublie à aucun moment que l'apprentissage de la lecture regroupe un ensemble d'activités
qui combinent plusieurs stratégies visant au traitement de l'écrit :
(Extrait de conférence  : JP Taddei "Leçon de lecture : apprendre des stratégies en contexte")
- Travail explicite sur les similitudes orthographiques et phonologiques (signaler, lister les mots qui se ressemblent)
- Découverte du principe alphabétique
- Mémorisation méthodique du code (relations graphèmes-phonèmes)
- Mémorisation analytique des mots les plus fréquents (ex. copie différée)
- Écriture en se souciant de l'orthographe (outils, référents, maîtresse)
- Relecture de textes pour travailler la fluidité (groupes de mots)
- Enrichissement du lexique (listes analogiques
- Manipulation de phrases (grammaire pour la lecture, mise à jour GN et GV)
- Productions d'écrits courts et nombreux
- Relectures ciblées (mettre à jour la fabrique du texte: "cherche et surligne, cherche et copie")
- Rappels de textes (raconter, résumer, dessiner, schématiser)


6.Sons, syllabes

...Considère-t-on une syllabe comme un son? confiture, trois syllabe ou 4? Si je frappe dans mes mains ça fait 3 mais parfois 4 selon certain donc pour vous?

1) Non, on ne considère pas une syllabe comme un son. Une syllabe peut être formée de 1, 2 ou 3 sons. Exemple : la première syllabe est formée d'un seul son dans "au/to", de 2 sons dans "mou/ton" et de 3 sons dans "tri/cot". Bien sûr, tu as compris que je parle de syllabe orale (ce que l'on dit, ce que l'on entend), c'est le côté phonétique qui est étudié, complètement différent du côté orthographique ( j'écris "quoi", je prononce [kwa] ).


2) Je n'ai pas de réponse tranchée pour la question du nombre exact de syllabes.
Il n'y a aucune raison d'écrire "confiture" plutôt que "confitur" sinon celle de la convention orthographique. Je crois que les deux mots se prononcent de la même façon et que le e final est (très)discret, voire muet.
Il me semble tout à fait normal qu'un enfant tape trois fois : con/fi/tur . Sur la fiche du "i", j'ai préparé 4 cases car "qui peut le plus peut le moins" : si certains entendent - prononcent - 4 syllabes, ils y trouveront leur compte.
Remarque concernant ce type d'exercices : ils sont très (très très) difficiles pour les élèves qui n'ont pas acquis ce que l'on appelle pompeusement la notion de conscience phonologique.
Détermination de la présence d'un son (entends-tu "i" dans "mardi", entoure le dessin si tu dis "u"), localisation d'un son à l'intérieur d'un mot, ces deux types d'exercices ne peuvent servir qu'à évaluer si cette notion est en bonne voie d'acquisition. Conséquence immédiate : en CP, ces exercices ne sont pas formateurs (je me pose la question de les faire disparaître ). Il faudra aller chercher au niveau de la grande section maternelle pour y trouver des exercices de sensibilisation et d'entraînement. (on découvre le son "i", on l'isole, on le manipule, on l'associe pour faire "bi, di, mi...il, is").
Exemple d'exercice : à partir de dessins suggérant les mots CITRON, CIGARETTE, ASSIS, CISEAU, MERCI, fixer la place (début, fin) de la syllabe "si" dans chaque mot.


7."e" ouvert, "e" fermé"

...Il y a peut-être une coquille dans la fiche prof "eu / œu", à la rubrique "Liste de mots utilisables" : le contenu de la case "e, e fermé" (ligne 2, colonne 3) ne devrait-il pas glisser vers la gauche pour se retrouver dans la case "e, e ouvert" (ligne 2, colonne 2) ? Les mots "cheval, fenêtre" sont d'ailleurs inscrits dans les deux cases...

Vous avez de vous-même donné la clé : j'ai placé à dessein des mots dans les deux cases. En fait, une troisième colonne aurait été nécessaire, celle du "e discret" concernant "je, te, remède...". La nuance est perceptible -et intéressante- pour les linguistes, pas pour des enfants de 6 ans. 



8."un" et "ui" absents sur le site

...Je n'ai pas trouvé de fiche traitant des sons "un" et "ui" (alors que "un" est mentionné dans la fiche "in", et "ui" dans la fiche "ou"). Leur absence, étonnante, ne serait-elle pas due à un oubli d'enregistrement sur le site, plutôt qu'à leur inexistence ?

Habitant dans le sud de la France, le son "un" (lundi, parfum) est pratiquement étranger à nos bouches (pas à nos oreilles de télé/radio-phages). Le mot outil "un" étant reconnu et prononcé très tôt et très fréquemment ( "c'était in lindi matin"), je n'ai pas vu l'intérêt de s'arrêter pendant toute un séquence sur un son "impratiqué".
Nous évoquons les graphèmes UN, UM en fin d'année, en faisant les fonds de tiroirs, au cours de la séquence "w k ch ti ..." (cf tableau "un um" inclus dans la fiche prof)

Concernant le "ui", je suis à court d'idées. Je n'arrive pas à concevoir une séquence sur cette subtilité (prononcez [syptilite] ) de notre langue.

Remarque annexe : si j'enseignais en classe de Français Langue Étrangère, je prendrais soin d'inculquer une prononciation académique, bien entendu.
Pour l'instant, je travaille auprès d'enfants qui tentent de faire correspondre un code écrit à leur langage oral, et qui pour la plupart ne disposent qu'imparfaitement d'une conscience phonologique efficiente.


9.Méthode Borel Maisonny

...j'aurai aimé savoir comment on peut mettre en place la méthode Borel-Maisonny?
J'ai entendu dire que cette méthode se mettait en place avec des enfants qui étaient en difficultés dans l'apprentissage de la lecture.


Voici 2 sites qui proposent des explications sur la méthode de Suzanne Borel Maisonny
http://membres.lycos.fr/isabellebreil/BorelMaisonny.htm
http://www.motsamots.org/borel/Page.html

Dans ma classe, j'utilise les gestes de cette méthode en complément de toutes les activités de découverte d'un son ou d'un graphème. Sachant que la bonne "fixation" d'une connaissance passe par la combinaison de différents canaux -visuel, auditif, affectif, kinestésique... j'en oublie, l'utilisation de ces gestes est un "plus" dans cette construction ardue qu'est la découverte du code écrit.
Il est vrai que lorsque je travaille avec un enfant qui a du mal à retenir un lien graphème-phonème (mémoire) ou qui ne prononce pas correctement (conscience phonologique), l'utilisation des gestes Borel Maisonny est une aide précieuse. Ces gestes peuvent aussi etre un lien avec le maître E si celui-ci les pratique.
Pour les élèves qui n'ont pas de difficulté particulière (ou d'autres qui sont "en avance" et risquent de s'ennuyer en classe) l'utilisation des gestes leur semble avant tout ludique, ce qui est déjà un atout dans la classe.
D'autre part, l'utilisation exclusive de cette méthode n'est envisageable qu'auprès d'enfants atteints de troubles sérieux, dans le cadre d'une intervention en apprentissage duel (voir les liens cités ci-dessus) .


10.Droits d'utilisation des images  mise à jour 2008

...puis-je utiliser les images que vous proposez sur votre site, sont-elles libres de droits ?

J'ai dessiné toutes les images visibles sur ce site. Sur une demi-douzaine de fiches, j'ai utilisé d'autres sources, qui sont alors mentionnées.

Droits d'utilisation : Les images téléchargeables depuis cette page sont libres de droit dans le cadre d'une utilisation pédagogique gratuite, ce qui  exclut donc formellement leur présence sur des supports permettant une exploitation commerciale.


11.Problèmes d'impression de fichiers Pdf

... lorsque je veux imprimer un fichier Pdf avec "Acrobat Reader", certains textes n'apparaissent pas, certaines images ne sont pas fidèles au modèle de l'écran...

Il semble qu'avec des versions récentes d'Acrobat Reader, le fichier n'est plus une simple "image pour l'impression". Pour preuve, il est possible de sélectionner du texte, ou bien des images, en utilisant les fonctionnalités prévues à cet effet, comme le bouton "sélection texte".

Il est possible d'obtenir quelques réponses sur la page de l'éditeur, ici
http://www.adobe.fr/support/toptech/acrobat/316508/main.html

La solution la plus simple serait peut-être, dans la boîte de dialogue "imprimer...", de choisir "options avancées" et de cocher la case "bitmap" afin de revenir à notre bonne vieille image comme format d'impression.

On peut aussi utiliser une des anciennes versions qui "tournaient" très bien, sans connexions intempestives à internet ! 

Si vous avez des explications plus rationnelles, merci de me les communiquer afin que je puisse les faire partager.


12. Reconnaissance d'un son

... Comment cela se fait-il que l'on ne retrouve plus les fiches sons d'origine, c'est à dire avec les mots à colorier lors de la reconnaissance d'un son...

a) L'activité de repérage de la présence d'un son (me) posait problème depuis un certain temps (voir ci-dessus en # 6, "son, syllabe).
Plutôt que de poser la question "entends-tu le son [u] dans poussette ? " et de rester relativement démuni pour aider rapidement les élèves en difficulté, j'ai jugé préférable de proposer un autre type d'exercice lié au repérage du son à l'intérieur du mot. Dans ce type d'activité, l'élève ne se pose pas la question de savoir si oui ou non le son est présent. D'office, on lui certifie qu'il est présent et on lui demande de le localiser.

b) Un peu plus tard, à partir du son "l", il est proposé une recherche de syllabes contenant le son étudié. Cette activité est purement phonétique, mais la liste des mots correspondants est néanmoins présente,  dans un double but :
- établir un lien avec l'enseignant qui peut vérifier la validité des mots
- éventuellement fournir une tâche alternative à un élève "trop" à l'aise avec l'activité phonétique. Il s'agira alors d'une activité de reconnaissance graphique. 

Malgré tout, l'activité "entends-tu le son ... ?" n'a pas été abandonnée pour autant. J'ai repiqué (et essayé d'un peu améliorer) ces exercices qui figurent désormais dans la rubrique "utiliser / fiches élèves / autres / je dis j'entends".


13. Fabrication des embrouillaminis

... j'aimerais bien en fabriquer pour mes élèves, et les mettre en ligne sur votre site si possible
Pourriez-vous m'indiquer si vous utilisez une police particulière ou bien si c'est un logiciel ?
... j'aimerais en construire sur différents thèmes ( fruits, légumes, mois,.......) mais je ne sais pas comment vous avez fait.
Si vous pouviez m'expliquer je pourrais les construire et ensuite vous les envoyer pour mettre sur le site...

Les embrouillaminis, ainsi que les dernières versions des lettres mêlées, ont été fabriquées avec le logiciel de traitement d'images "Paint Shop Pro". Il est bien sûr possible de les faire avec Photoshop ou tout autre logiciel qui permet de travailler des images avec un système de calques.
Quelques petits dessins valant mieux qu'un long discours, voici une proposition d'explication en 4 étapes.

cliquer pour agrandir cliquer pour agrandir cliquer pour agrandir cliquer pour agrandir

 


14. Contributions : procédure de mise en ligne

... je vous serais reconnaissante de me faire connaître la procédure pour déposer des réalisations que j'ai faites ... afin d'en faire profiter des collègues. 

Depuis la naissance de la rubrique "contributions", le site reçoit de plus en plus de propositions.

Voici un rappel de la marche à suivre pour pour exposer ces contributions sur "votre page".

1. En amont : série testée respectant le copyright.
Vous avez constitué une série de documents (un ensemble logique)
Vous avez testé ces fiches dans votre classe.
Vous souhaitez mutualiser sur le web, ces documents doivent donc respecter strictement les impératifs de propriété intellectuelle.

2.Pratiquement : mise en place sur le site
Pour que les visiteurs puissent visualiser directement vos fiches, le format le plus pratique est le Pdf.
Si vous ne savez pas faire du Pdf - extrêmement simple - vous trouverez toutes les infos à cette adresse.
C'est donc sous ce format que vous me les expédiez à l'adresse du site, en plusieurs lots pour ne pas surcharger le trafic.
Je me charge de la mise en page et des textes qui accompagnent votre page, en m'inspirant de vos courriers d'accompagnement.
Sur votre page, je fais figurer, si vous l'autorisez, votre adresse mail (sous forme d'image, pour ne pas être récupérée par des robots indélicats).
Ainsi les visiteurs pourront vous contacter pour avoir, par exemple, vos fiches sous d'autres formats.
Il serait bien entendu beaucoup plus convivial de vous laisser la main pour la construction de votre page, mais l'architecture -archaïque- du site ne le permet pas encore.